hôtel de luxe à cabrières d'avignon, une aberration écologique

Le Château de Cabrières d’Avignon dans le Vaucluse (84) risque d'être transformé en hôtel de luxe 5* de 47 chambres avec un restaurant gastronomique, un SPA et deux piscines.

Notre Association AGDEC conteste le projet de transformation du château en hôtel de luxe 5*. Synthèse des nuisances identifiées :

Enjeux d'accès à l'eau : Nous ne voulons pas être confrontés aux conflits liés au partage de l’eau. Le changement climatique a une incidence sur la ressource en eau. A la fin du siècle, il y aura 50 % de moins de ressource en eau. La pression touristique a des impacts sur la ressource en eau : augmentation de la consommation d'eau multipliée par 2 (source ADEME). Les consommations en eau de cet hôtel de luxe représenteraient entre 15 et 20 % des consommations annuelles du village de Cabrières-d’Avignon (consommation village en 2021 : 190 000 M3/an – consommation estimée hôtel : entre 30 à 45 000 M3/an.) (calculs sur la base des informations de l'ADEME et de l'UMIH)

Circulation dans le village : Dans les ruelles étroites, où il n'est pas possible de se croiser, sans trottoirs, une augmentation de 400 passages journaliers de véhicules.

Nuisances qualité de l'air, sonores, lumineuses : Le château est “encastré” dans le village. Les habitants seront confrontés à une augmentation de la pollution, dégradation de la qualité de l'air due à la circulation des voitures, au bruit des voitures, mais également la nuit au brouhaha du restaurant extérieur, à la pollution lumineuse (un hôtel est éclairé toute la nuit). 

Nuisances sonores et lumineuses : L'entrée de l'hôtel située au Nord, sera ouverte sur une zone Ap (Agricole protégée). Le bruit et la lumière la nuit perturberont la biodiversité de cette zone.

Nous voulons continuer à apprécier la qualité de vie de notre village, conserver notre tranquillité qui avaient été préservées jusqu’à présent.

Nous sommes vigilants au cas où serait projeté la construction d'une nouvelle route pour accéder au château sur de terres agricoles, et à toute proximité d’une zone ZNIEF 2.