L'animal n'est pas un meuble : mettons fin à ce déni de justice

La reconnaissance des animaux en tant que personnes juridiques est une nécessité.

L'évolution du Droit et de la Société ne permet plus de tolérer l'ambiguité amorale qu'illustre le statut actuel de l'animal, "être vivant doué de sensibilité', reconnu comme tel depuis 2015, en contradiction avec le régime des "biens corporels" auquel l'animal domestique reste soumis.

Les entreprises ont, elles une personnalité juridique, qui leur permet de mieux défendre les intérêts qui leur sont propres, en dépit du fait qu'elles ne peuvent parler en leurs noms propres ! Les mineurs et d'autres individus sous tutelle dépendent également de représentants pour garantir la défense de leurs droits.

Pourquoi exclure les animaux de cette reconnaissance réclamée par des millions de citoyens, et légitimée par les études scientifiques toujours plus nombreuses qui démontrent l'intelligence, et la sensibilité des animaux, et, les liens de parenté avec l'humain.

Si on peut concevoir que l'homme conserve un régime particuliers, il apparaît à proprement parler insensé, "injuste" et déraisonnable... inique de ne pas reconnaître à l'animal des droits à la hauteur de sa place et des enjeux qu'il constitue, éthiques et écosystémiques pour le vivant et nos sociétés.

Sortons du déni, évoluons, grandissons, reconnaissons à chaque être sa place dans les écosystèmes, et les droits adaptés à sa condition.

Le respect pour l'environnement, pour les uns et les autres : notre "humanité" n'en sortira que grandie.